Le groupe de menuiseries industrielles Liébot vise l’Europe

Leader de la fenêtre en France, le groupe vendéen Liébot vient de racheter la société polonaise de menuiserie PVC Vetrex (22 millions d’euros, 300 personnes) pour en faire une tête de pont sur le marché à fort potentiel de l’Europe centrale.

Alors que le marché français de la menuiserie PVC est fortement impacté par les importations polonaises – la Pologne est le premier fabricant européen de menuiseries – ce rachat aurait pu prendre une valeur symbolique. « Qu’on ne s’y trompe pas, nous ne sommes pas dans une posture défensive, mais bien offensive. Nous nous intéressons à des marchés porteurs comme la Pologne pour élargir notre zone de chalandise à l’Europe centrale et cette acquisition devrait nous permettre de devenir, à terme, l’un des leaders de la fenêtre en Europe », explique Bruno Léger, Directeur général du groupe Liébot.

Spécificités locales

L’objectif du groupe familial est clair : « produire et vendre au coeur des marchés qui nous intéressent ». C’est le cas en France où, avec ses marques K.line (alu), MC France (mixte) ; Bipa (PVC) et CAIB, le groupe Liébot dispose d’un important dispositif industriel en Vendée, mais aussi à Cholet (49), Toulouse (37), Soissons (02) et prochainement à Lyon, le groupe venant de réserver, pour sa marque phare K.Line, un emplacement d’une superficie de 13,5 hectares dans le Parc Industriel Plaine de l’Ain, à Saint-Vulbas (01). C’est également le cas en Espagne où, en 2009, le groupe avait déjà opéré cette démarche de production locale avec la reprise d’une entreprise de fabrication de fenêtres aluminium. Et ce sera le cas en Pologne et en Europe centrale grâce au rachat de Vetrex, un menuisier PVC positionné sur du haut de gamme, qui vend directement aux installateurs distribuée et exporte environ 35% de sa production principalement vers l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie. « Si nous nous installons sur ces marchés, c’est pour y fabriquer des produits répondant aux spécificités locales mais également pour réduire les coûts de transport ou encore tout simplement nous impliquer dans le tissu local » poursuit le patron du groupe dont le chiffre d’affaires (402 millions d’euros de chiffre d’affaires) a progressé de 6,6%.

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